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Paolina Russo et Lucile Guilmard : folklore, sportwear et Y2K, un cocktail novateur
Le temps n’était pas au rendez-vous lors de la Fashion week de Copenhague. Certains y verront de la mal chance, d’autres…. Une opportunité de se démarquer. Ça tombe bien, s’habiller en fonction du temps était LE thème lors de cette semaine dédiée à la mode dans la capitale danoise. Certains on choisi d’aborder ce thème avec audace et originalité. C’est le cas des créatrices Paolina Russo et Lucile Guilmard.
Écrit par Morgan Verres
Un duo de choc
Sous le label londonien, Paolina Russo, se cache en réalité deux femmes à la tête remplie d’idées novatrices. L’une, Paolina Russo, est canadienne et la seconde, Lucile Guilmard est française. À elles d’eux, elles proposent depuis 2021 des collections aux inspirations sportswear, néo-futuristes et surtout éthiques.
Deux ans seulement après sa création, Paolina Russo est rapidement devenue une marque à suivre de très près. Une ascension fulgurante qui leur aura permis d’être portées par Solange ou encore Kylie Jenner. Rien que ça.
Lors de la Fashion Week de Copenhague, qui s’est déroulée du 9 au 12 août dernier, les deux créatrices ont présenter leur nouvelle collection conçue pour la saison printemps 2024. C’était l’occasion de présenter une collection avant-gardiste et féminin. Et elles l’ont fait !
Paolina Russo, la marque, y parvient avec panache, les motifs s’entrechoquant et s’opposant comme seule la combinaison du folklorique et du sportwear peut le faire.
Folklore et sportswear ?
Allier deux univers en apparence totalement opposés semblait être un défis quelque peu inimaginable. Pourtant, Paolina Russo a réussi à fusionner des éléments visuels sportifs avec des éléments folkloriques traditionnels, créant ainsi une esthétique à la fois novateur et moderne. La tendance de la mode d’inspiration folklorique combine confort et féminité avec des motifs audacieux, offrant aux stylistes la possibilité de créer des collections uniques.
La marque a collaboré avec PUMA pour cette collection. Apportant ainsi une touche sportive aux tops graphiques en néoprène, aux collants et aux maillots inspirés du cyclisme (qui, pour la plupart, sont issus des matériaux recyclés). Vers la fin du défilé, des tatouages tribaux ont orné des sarongs et des robes en maille, réunissant une fois de plus les influences des deux créatrices par le biais du tissu, de la coupe et de la couleur.
Et le Y2K dans tout ça ?
L’inspiration Y2K est fortement présente dans cette collection : baggy, pantalon taille basse, crop top, mini-jupe, ou encore, superposition de vêtements, tous les codes de cette tendance y étaient. Accentuant le côté féminin et “girlycore” de cette collection.
Paolina Russo et Lucile Guilmard nous ont offert une collection riche, futuriste, féérique, tout en ayant un aspect confortable grâce à la touche de sportswear. Nous saluons tout particulièrement cette belle inclusivité remarquée lors du défilé. En effet, nous avons pu apercevoir une mannequin avec une prothèse tibiale, une mannequin portant le voile, une mannequin âgée ou encore une mannequin grande taille. Une vision nouvelle qui doit se répandre davantage dans le monde de la mode, qui reste encore aujourd’hui trop peu ouvert.
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[…] also made from lambskin. The combination of low waist and short top is undoubtedly an echo of Y2K […]