Dans cette interview, Moha MMZ dévoile les coulisses de son nouvel album La Plage, un…
Elijah rose : l’artiste neo soul se confie sur son parcours et ses projets à venir.
Exploratrice de la néo-soul et ancrée dans un style « street glam », Elijah rose est en constante évolution. Après la sortie de ses deux EP « Déjà ailleurs » et « Quelques secondes », l’artiste se confie sur sa trajectoire créative et son projet à venir dans une interview.
Direction créative : AWA M.SISSOKO
Photographe : Charlotte JEOFFROY
Styliste : AWA M.SISSOKO Assist. : Abdoulaye KEITA
Maquillage : Lou BOIDIN
Interview : Bessie LAMPECINADO
Bonjour Elijah, peux-tu nous parler un peu plus de ton parcours dans l’industrie musicale ?
Bien sûr. Issue d’une famille d’artistes, j’ai grandi dans le 20ème arrondissement de Paris, ce qui deviendra mon lieu de prédilection où la musique tient une place importante au sein du foyer. C’est en 2020 lors de la pandémie que mon premier EP « Déjà ailleurs » aux influences Neo soul voit le jour.
Depuis, j’ai sorti plusieurs projets, chacun avec une touche différente mais fidèle à mon univers musical. En réalité, il faudrait considérer « Elijah Rose » comme un groupe : mon père étant à la production et ma mère à l’écriture. C’est une Family Affair. Cela fait maintenant 3 ans que nous nous sommes lancés dans cette aventure, et depuis on a eu la chance d’avoir été en rotation sur plusieurs radios, avoir eu des articles parus dans divers médias pour ne citer que ça.
Comment décrirais-tu ton processus créatif ?
Je n’ai pas de processus créatif forcément défini. Très souvent, je commence par
une topline et le reste vient après. Avec mes parents on échange beaucoup autour
des projets en cours, notamment sur la manière dont on va marier mélodie, lyrics et
prod.
Comment décrirais-tu ton univers musical et comment a t’il évolué depuis tes débuts ?
Mon univers musical repose sur la neo-soul, bien que j’aime explorer différents genres. Cela permet d’avoir des projets avec la même fibre, mais variés. Il faut savoir que j’ai grandit avec un père rappeur, et donc deux parents qui ont évolués dans le milieu du hip-hop. Beaucoup seraient surpris de l’évolution «trap», «drill» apportée dans mon dernier projet (« Era » et « le 100 ») mais finalement, c’est une facette de ma personnalité que je souhaitais exprimer un jour. Nous sommes tous emprunts de plusieurs choses, et il ne faut pas avoir peur d’ajouter à notre univers des éléments qui peuvent détonner.
Quel est votre statut actuel en tant qu’artiste ?
Je suis une artiste indépendante. Ce statut permet de garder une certaine liberté créative et préserver l’aspect « passion » et non « contrainte ».
La mode joue-t-elle un rôle important dans ton esthétique en tant qu’artiste ?
Oui d’une certaine façon. Ma direction artistique repose sur ce que j’appelle le «street glam». Cela s’exprime essentiellement à travers mes outfits. Ça m’en fait revenir aux différents genres musicaux que j’aime produire, je mets donc ça en valeur esthétiquement parlant.
Prévois-tu des projets pour un avenir proche ?
J’ai très récemment sorti un dernier EP « Era » dans lequel on peut retrouver de la neo-soul, mon featuring avec Furlax « A/R », de la trap et un dernier son en anglais. Actuellement, nous sommes sur la création d’un prochain projet.
Comment gères-tu la pression et les critiques dans l’industrie de la musique ?
La pression et les critiques font parties de l’industrie de la musique. Les critiques constructives sont les bienvenues car elles contribuent à l’évolution artistique. Pour le reste, je suis devenue imperméable. Je fais ce que j’aime, on ne peut pas plaire à tout le monde mais on peut trouver sa «communauté» ce qui est finalement le plus important.
Quel conseil donnerais-tu à un jeune artiste qui commence dans l’industrie musicale ?
Le but est de rester fidèle à soi-même et croire en sa vision artistique. L’industrie de la musique peut être hostile et convaincre de se changer pour répondre à des normes commerciales. Il est important de rester authentique et de ne pas abandonner ses valeurs. On doit accepter d’apprendre constamment, et surtout, il est crucial de s’entourer des bonnes personnes.
Cet article comporte 4 commentaires
Les commentaires sont clos.
[…] le paysage musical en constante évolution, émergent des artistes qui repoussent les limites et transforment les normes établies. Victoria Monét, une […]
[…] million de dollars de redevances impayées, qu’il n’a pas assuré la promotion de sa musique, qu’il […]
[…] beaucoup de choses : je suis illustrateur, peintre, écrivain, réalisateur, monteur, compositeur, chanteur, tatoueur, mais j’ai surtout gagné ma vie dans la décoration et en tant […]
[…] beaucoup de choses : je suis illustrateur, peintre, écrivain, réalisateur, monteur, compositeur, chanteur, tatoueur, mais j’ai surtout gagné ma vie dans la décoration et en tant […]