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Netflix : la série-documentaire sur l’impact des femmes dans le rap jeu est disponible !

On ne décompte plus le nombre de documentaires mettant les prouesses d’un homme en avant : Kanye West, Notorious B.I.G, Kobe Bryant, bref, il y en a un tas. Netflix a décidé d’y remédier et à l’aube du 50e anniversaire du hip-hop, la plateforme nous a dévoilé le 9 aout dernier, une nouvelle série documentaire consacrée à la successful story des femmes dans le hip-hop !

 

Écrit par Morgan Verres

Women in rap

Les réalisatrices, Hannah Beachler, Raeshem Nijhon et Dream Hampton, de « Ladies First : A Story of Women in Hip-Hop » mettent en lumière les grandes icônes féminines du hip-hop. Nous connaitrons tout de leur parcours, leur vie, leurs échecs, leurs galères à se faire un nom et acquérir une certaine crédibilité dans un domaine encore aujourd’hui très masculin. Mais ce n’est pas tout, les réalisatrices mettent également en avant les femmes de l’ombre : beatmaker ou encore journalistes. 

Hannah Beachler
Hannah Beachler
Raeshem Nijhon
Raeshem Nijhon
Dream Hampton
Dream Hampton

Cette série est produite par Culture House et nous offre, sur 4 épisodes, des interviews de pionnières du rap américain : Queen Latifah, Roxanne Shante, Remy Ma ou encore, Yo-Yo. Mais aussi de plusieurs rappeuses “nouvelle génération” telles que Big Latto, Saweetie, ou encore, Kashdoll. Deux perspectives qui permettent de nous rendre compte, en tant que spectateurs, comment les anciennes ont pavés le chemin pour permettre aux nouvelles de l’emprunter. 

Queen Latifah
Queen Latifah
Yo Yo
Yo Yo
Remy Ma
Remy Ma
Big Latto
Big Latto
Saweetie
Saweetie
Kashdoll
Kashdoll

« Black women in hip-hop are controlling their narrative in the way we’d never fathom ! », cette phrase que nous entendons dans la bande-annonce de ce documentaire, accentue et démontre bien les nombreuses embuches que les femmes noires ont du enjamber pour dominer le hip-hop aujourd’hui. Comment ont-elles vécu, évolué, et fait face a ce monde extrêmement misogynoir, coloriste et sexiste qu’est le hip-hop ?  

Petite anecdote pour vous mettre l’eau à la bouche. La série débute avec l’histoire de Roxanne Shante. Venant tout droit de New York, Shante s’est lancée dans le rap à l’adolescence en rejoignant le collectif Juive Crew créé en 1980, par Biz Markie, Big Daddy Kane, Masta Ace, MC Shan, GJ Mr. Magic et enfin, Marley Marl. 

La rappeuse marquera l’histoire du hip-hop par son talent mais aussi par son fort répondant. En effet, elle se voit être verbalement attaquée dans un morceau du collectif rival « U.T.F.O » intitulé « Roxanne, Roxanne ». Sa réponse, « Roxanne’s Revenge », sera considérée comme étant la première diss track de l’histoire du hip-hop ! (Promis, on vous en dit pas plus). 

Roxanne Shante
Roxanne Shante

Les grandes absentes de la série-documentaire

À la sortie de la bande-annonce de leur série, Netflix s’est vu être attaqué par de nombreux internautes. Ces derniers ne comprenaient pas l’absence de grandes figures du rap féminins telles que Missy Eliott, Lauryn Hill, ou encore Cardi B. Mais un nom est d’avantage apparu dans les plaintes : celui de Nicki Minaj. Nous ne vous présentons plus l’une des plus grandes (si ce n’est LA) rappeuses de notre génération. Nicki Minaj a eu un impact énorme sur l’industrie du rap et a ouvert la voie a de nombreuses rappeuses (Doja Cat, Ice Spice, Megan Thee Stallion, Cardi B…). Comme elle aime si bien le dire « All these bitches is my sons ».

Nicki Minaj
Nicki Minaj
Missy Eliott
Missy Eliott

Toutefois, ce que les internautes ne savaient pas à ce moment-là, c’est que Nicki Minaj et Missy Eliott ont bel et bien été contacté par la production, mais les deux auraient décliné la proposition. 

Les réalisatrices leur ont cependant rendu hommage en insérant des vidéos des deux artistes dans la série. Un geste qui démontre que malgré leurs absences, leurs rôles dans le rap ont été très importants. 

Toutefois, d’autres débats sont soulevés. Certains internautes se demandent pourquoi « sexualiser » la danse qu’est le twerk, et par extension, une jeune fille de 16 ans ?

La vidéo est pour le moment toujours visible sur Youtube et ne fait l’objet d’aucune censure. Ice Spice n’a d’ailleurs toujours pas réagis aux critiques.

B-A de Netflix : " Ladies First : A Story of Women in Hip-Hop"

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